Bibliothèque des projets du CNES

19 Novembre 2023

Calipso

Orbitant à 705 km au-dessus de nos têtes, le mini-satellite CALIPSO (Cloud Aerosol Lidar and Infrared Pathfinder Satellite Observations) analyse les nuages et les aérosols depuis 2006. Des mesures destinées à mieux comprendre le rôle des nuages et des aérosols sur le climat.

Orbitant à 705 km au-dessus de nos têtes, le mini-satellite CALIPSO (Cloud Aerosol Lidar and Infrared Pathfinder Satellite Observations) analyse les nuages et les aérosols depuis 2006. Des mesures destinées à mieux comprendre le rôle des nuages et des aérosols sur le climat. 

Localiser les couches nuageuses et les aérosols, mesurer leur altitude et révéler leurs propriétés optiques, telle est l’activité quotidienne du mini-satellite CALIPSO (un mini-satellite est un engin de 500 kg environ).

Objectif ? Mieux comprendre comment les nuages et les aérosols agissent sur le climat. Une influence dont les climatologues savent depuis longtemps qu’elle est décisive, mais dont ils peinent encore à en comprendre précisément les mécanismes.

Pour s’acquitter de sa mission, le satellite CALIPSO dispose d’un LIDAR équipé d'un télescope (un LIDAR est un dispositif qui permet de localiser et d’étudier des objets à distance via l’envoi d’un faisceau laser), d’une caméra et d’un imageur infrarouge. Notons que dans son survol de la Terre, le satellite de la mission CALIPSO n’est pas seul : il vole au sein de l’A-Train, une constellation de satellites qui orbitent autour de la Terre en se succédant à quelques minutes d’intervalle.

La mission CALIPSO est le fruit d’une coopération entre le CNES et la NASA : le CNES a la responsabilité du satellite, met à disposition la plateforme (dont la conception a fait l’objet d’un contrat avec Alcatel) et l’imageur infrarouge (conçu en partenariat avec Sodern). Tandis que la NASA est responsable de la mission, fournit la charge utile et le lanceur. Initialement programmée jusqu’à fin 2011, la mission CALIPSO a été prolongée jusqu’au 1er aout 2023. La fin de la mission scientifique a été prononcée en août 2023, et des expérimentations technologiques suivies de la passivation finale sont prévues au dernier trimestre 2023.